Les amateurs des univers de Dofus et Wakfu ont assisté à une soirée spéciale diffusée sur la chaîne Twitch de Louna_TV, mettant en lumière Guigui, compositeur des musiques de ces jeux. Pendant près de trois heures, l’échange a alterné entre anecdotes, questions des spectateurs et informations sur le processus créatif. Cette interview fait suite à d’autres contenus réalisés par Louna_TV, comme son sujet détaillé sur le transmedia chez Ankama, disponible sur sa chaîne YouTube.
Les anecdotes partagées lors de cette soirée faisaient écho à des souvenirs relatés dans le documentaire Derrière les murs : Dofus, disponible sur la chaîne YouTube d’Ankama. Ce documentaire explore les débuts du développement de Dofus et les conditions de création de sa musique.
Dès le départ, ToT, cofondateur d’Ankama, a donné une direction claire à Guigui concernant la musique du jeu. Dans le documentaire, il explique :
« ToT a toujours voulu une musique qui raconte une histoire. C’est la première chose qu’il m’a dit quand on a commencé à travailler ensemble. « Écoute, Guigui. J’aime « la musique qui dit quelque chose ». Je veux qu’elle raconte une histoire. » »
Cette exigence a façonné l’approche musicale de Dofus, conférant à chaque morceau une identité narrative.
La flûte, qui est devenue l’un des sons les plus emblématiques de la version 1.29, est le résultat d’un choix artistique particulier :
« La fameuse flûte de la version 1.29 était quelque chose que ToT voulait. Pourquoi la flûte ? Parce qu’elle sonnait mieux. Chaque fois que je jouais quelque chose pour ToT, il disait : « C’est bien, Guigui. Mais essaie la flûte ! » J’essayais la flûte. « Oui, c’est bien. Utilise ça. » »
Ce son distinctif est désormais associé à l’atmosphère nostalgique des premières heures de Dofus.
Secrets et Anecdotes des Musiques
Guigui a confirmé que certaines musiques contiennent des paroles en latin à l’humour subtil. Inspirées par un manque d’inspiration pour les textes, ces paroles humoristiques s’intègrent discrètement dans l’univers sonore.
L’une des anecdotes a révélé qu’il existe une chance sur 600 d’entendre une version en 8-bits d’une musique dans le jeu. Ce clin d’œil nostalgique aux premiers jeux vidéo a été très apprécié par la communauté.
Guigui a intégré des clins d’œil à sa famille et ses collègues dans ses compositions :
« Les chœurs de certaines musiques incluent les prénoms de mes enfants, de ma femme et même de mes collègues. Cela permet d’ajouter une touche personnelle. »
La soirée a aussi été rythmée par des révélations hilarantes, comme l’anecdote où Guigui a admis avoir travaillé nu dans son bureau en pleine canicule pour échapper à la chaleur. Un moment qui a provoqué une vague de fous rires dans le chat.
Une autre anecdote portait sur la difficulté supposée d’enregistrer des choeurs avec les employés d’Ankama. Si cette histoire s’est avérée fausse, elle a permis de rappeler que les véritables choeurs de Dofus sont enregistrés par le prestigieux Choeur Symphonique de Budapest, ajoutant une dimension épique aux musiques du jeu.
Pour ceux qui n’ont pas pu assister à l’événement, retrouvez les musiques de Guigui sur YouTube et découvrez les contenus de Louna_TV, notamment ses vidéos explorant les subtilités du transmedia chez Ankama.