Emmanuel Daras, ancien cofondateur d’Ankama, a su redéfinir sa carrière et se lancer dans une nouvelle aventure entrepreneuriale. Après avoir été actionnaire d’Ankama jusqu’en 2019, il avait cédé une part significative de ses actions dès 2013 à ses deux partenaires, Camille Chafer et Anthony Roux. Aujourd’hui, il se consacre à Kestra, une entreprise qu’il a cofondée et dont il est le CEO.
Kestra, c’est quoi ? C’est une plateforme open-source qui simplifie et unifie la gestion des workflows de données, du développement logiciel à l’ingénierie de données. Imaginez un chef d’orchestre qui coordonne une multitude d’instruments : Kestra fait de même avec vos outils de données.
L’hyper-spécialisation dans le domaine des données rend la coordination des différents outils de plus en plus complexe. Kestra propose une solution élégante : une plateforme polyvalente, compatible avec de nombreux langages de programmation (Python, R, Node.js…) et capable de s’intégrer à une multitude d’outils et de plateformes cloud (Google Cloud, AWS, Azure…).
Initialement gratuite dans sa version open source, la plateforme attire des développeurs souhaitant optimiser leurs usages. Une version entreprise est également disponible, incluant des fonctionnalités avancées en matière de sécurité et de gouvernance. Ces dernières répondent aux besoins spécifiques d’organisations comme les banques ou les entreprises spécialisées dans la conformité, où le contrôle des accès et l’historique des actions sont cruciaux.
En septembre, Kestra a annoncé une levée de fonds de 8 millions de dollars (7,2 millions d’euros), marquant ainsi son deuxième tour de financement après une première levée de 3 millions de dollars en 2023. Ces fonds permettront à la start-up française d’accélérer son développement commercial, notamment en Amérique du Nord avec une présence directe aux États-Unis. Parallèlement, Kestra prévoit d’investir dans la recherche et le développement pour enrichir sa plateforme avec de nouveaux outils et de doubler ses effectifs dans les mois à venir.
